Meg Ryan n’a pas une réputation d’actrice particulièrement sulfureuse. Ses admirateurs sont d’autant plus stupéfaits de la découvrir, en ce début d’année, dans un film qui montre un pénis. Pire: un pénis en érection, cadré en gros plan. On a de la peine à y croire, et elle aussi: Meg Ryan reste figée, les yeux écarquillés pendant de longues secondes, à contempler la chose. C’est même le principal intérêt de «In The Cut»: réunir dans une même scène l’actrice la plus nunuche de Hollywood et l’organe le moins représenté de l’histoire du cinéma. Il fallait oser, Jane Campion en a fait un film. Le dernier tabou serait-il tombé?